suzuki XF 650 !! Pourquoi l'achette un freewind !!!!!

Même si cette Freewind fait incontestablement partie des motos à l'efficacité discrète, elle n'en continue pas moins de séduire tous les ans quelques motards chez nous. On comprend mieux leur attachement à ce modèle après quelques jours de vie commune. La Suzuki offre tout ce qu'on peut attendre d'une moto : une base simple et éprouvée pour goûter une certaine liberté sans se ruiner. Simplicité pour son architecture qui mêle un cadre en acier à un brave monocylindre refroidi par air, garanties d'un entretien facile. Mais ne vous y trompez pas, sous cette rusticité apparente, l'engin offre un équipement très complet. Outre ses deux béquilles { béquilles centralle option }, il est aussi doté d'un porte-paquets reposant sur une solide boucle arrière, une large fenêtre à cristaux liquides pour la planche de bord, un joli tête de fourche et un double optique lenticulaire ! N'en jetez plus, à ce prix, bien peu de motos peuvent s'aligner, y compris en matière d'efficacité.
La hauteur de selle raisonnable (et réglable de 800 à 830 mm) permet de l'enjamber facilement et de poser les pieds bien à plat au sol (pour un pilote de taille moyenne). Une fois à bord, l'assise confortable, le guidon large et les repose-pieds bas ménagent

Fiche technique

Moteur : 644 cm3, 4 temps, monocylindre, alésage 100 mm x course 82 mm, refroidi par air et huile, 1 ACT et 4 soup./cyl., 2 carburateurs diam. 32 mm, 5 vitesses, transmission par chaîne
Puissance 47 ch. (34,6 kW) à 7 000 tr/min, couple 5,2 daN.m à 5 500 tr/min

Partie cycle : cadre simple berceau dédoublé acier, fourche télescopique, mono-amortisseur AR, freins AV 1 disque diam. 300 mm / étrier 2 pistons - AR disque diam. 240 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 100/90 x 19 - AR 130/80 x 17

Gabarit : empattement 1 465 mm, chasse 105 mm / angle 28°, hauteur de selle 800 ou 830 mm, réservoir 18,5 litres (réserve 4,5 litres), poids à sec (usine) 162 kg / avec les pleins (usine) 180 kg

Performances : vitesse maxi env. 160 km/h, accélération 400 m DA env. 14,5 s, conso moy. de l'essai 6 l./100

Une position de conduite naturelle. Pour sa part, le cockpit dévoile l'affichage numérique de la vitesse et l'indication du régime moteur par baregraphe, tous deux très lisibles. Une fois tiré le starter sur le té supérieur de fourche et lancé le démarreur électrique, le monocylindre tonne sèchement et sans rechigner dans son gros silencieux. Avec ses commandes douces et son poids limité, les jambes plaquées contre l'habillage étroit du réservoir, la moto offre une prise en mains quasi immédiate. Si bien qu'à son bord, on ne tarde pas à tailler la route à un "petit" 130 km/h compteur. A ce rythme, l'unique piston va et vient à 6 000 tr/min, soit un régime de croisière idéal à 2 000 tr/min de la zone rouge. Si la protection du petit tête de fourche se limite surtout au buste, la pression du vent reste très supportable. La Freewind vous véhicule alors confortablement à son rythme à elle, tandis que les suspensions avalent trous et bosses sans mollesse malgré leur grand débattement. Bref, voilà bien une façon de voyager sans stress ni efforts en alignant tranquillement les kilomètres. Le réservoir permet en effet une autonomie d'au moins 300 km avant de ravitailler. Vive et légère, la Freewind se régale bien sûr des petites routes. Là, les Pirelli MT 80 mixtes offrent un gripp insuffisant Les freewindeurs roule avec des brigestone BT45 ou Dunlop D607 en général et quelque autre sont emballés par les Michelin ANAKEE.

Routière à taille humaine

S'il tracte gentiment à partir de 3 000 tr/min (il cogne en dessous), c'est surtout passé 5 000 tr/min que son monocylindre donne le meilleur. Ses 47 ch. attaquent alors la roue arrière avec une vigueur sympathique. Sur parcours sinueux, il peut même se permettre de tenir la dragée haute à bien des motos nettement plus prétentieuses... Pour ce faire, la machine se laisse facilement guider d'une pression sur un repose-pied ou d'une légère traction sur le grand guidon. Il suffit alors d'enrouler sans trop casser le rythme, en jouant peu de la boite, par ailleurs rapide. Tirer le levier droit suffit à la ralentir promptement (le simple disque avant n'est pas très puissant mais facile à doser), accompagné en sortie de virage d'une légère pression sur la pédale de façon à doser l'accélération. Et ainsi de suite ! C'est bien là la magie de cette Freewind qui demande juste une attention de routine pour profiter de l'instant présent et s'amuser. Raison de plus alors pour en abuser en ville, où son rayon de braquage serré et son gabarit étroit permettent de se faufiler aisément entre les voitures. Bien sûr, ce tableau flatteur ne doit pas pour autant éclipser les limites de l'engin en termes de performances brutes. Son architecture moteur supporte en effet bien mal les vitesses soutenues tandis que sa suspension arrière a tendance à s'enfoncer sous la charge. Pour cette raison, mieux vaut renoncer au choix de ce trail pour descendre en vacances par l'autoroute en duo chargé. Malgré les apparences, la Freewind reste une vraie routière à taille humaine, capable de rendre bien des services tous les jours pour un coût d'achat et d'entretien limités. Ce n'est pas si courant.

Après la Honda Dominator disparue en 2001, cette Suzuki restait l'un des rares trails de ce type, léger, très bien équipé et économique, jusqu'à sa disparition du catalogue en 2003. Apparue en 1997 puis légèrement modifiée en 2000, elle a gagné dans l'opération un habillage redessiné, un graphisme différent et un nouveau ressort d'amortisseur arrière. Pour l'essentiel, la Freewind repose sur un cadre en acier simple berceau dédoublé sous le moteur, associé à un joli bras oscillant en aluminium. Afin de faciliter son accès aux pilotes de petite taille { ces pour cette raison que quelque concessionnaire conseiller cette moto au femme se qui lui a value a l’époque de doux surnom de "féline" pour asseoir ces vente pour les motardes }, les suspensions peuvent être réglées en concession de façon à limiter leur débattement de 30 mm à l'avant et 35 mm à l'arrière. La hauteur de selle passe ainsi de 830 à 800 mm. Repris et corrigé part rapport à la DR, le monocylindre fait confiance à un refroidissement mixte air/huile (comme sur les Bandit) au moyen d'un généreux radiateur, protégé de renforts tubulaires plastiques sur les côtés. L'habillage masque le "vrai" réservoir, en plastique, d'une contenance confortable (18,5 litres). Dommage que la selle ne renferme aucun espace de rangement, excepté pour la trousse à outils.

En revanche, la solide boucle arrière devrait se montrer résistante à la charge, tandis que le passager bénéficie de deux grandes poignées. Le porte-paquets dispose de quatre crochets d'arrimage. Originale, la planche de bord à cristaux liquides indique la vitesse en gros chiffres, le régime moteur par baregraphe. Elle intègre aussi un trip, le kilométrage partiel et le niveau d'essence. Il manque juste une horloge. Le passage en réserve se fait au moyen d'un robinet. Le tête de fourche a partir de 2001 est d'ailleurs doté d'un double optique superposé tipe GSZR, classique pour le code (H4) et lenticulaire pour le plein phare. Le gros sabot moteur en tôle d'acier et les deux béquilles (centrale et latérale) complètent cet équipement général sérieux. A noter, la Freewind existe en version 25 kW pour les jeunes permis.

A noter, il existait de 1998 à 2003 un autre modèle dans la gamme Suzuki reprenant la même motorisation. Cette DR 650 SE, trail plus traditionnel dans l'âme, est pour sa part davantage tournée vers un usage tout chemin.

Chapeau bas très cher !! super ton sujet !!! j’ai appris plaint de truc que je ne savais pas sur cette moto.

OUAH.....et tout ça à 4 H du mat ???
Moi je dis BRAVO!!!

En tous cas je trouve que tu a fait un super travail !

Bel article!
Je confirme l'amortisseur arrière un peu souple, je talonne souvent quand j'emmène mon frère derrière moi, mais comme on pèse bien nos 100 kgs chacun, on va pas lui en demander trop
j'ai tenté un reglage de durcissement du ressort, mais après elle est trop dure en solo.

Citation :

j'ai tenté un reglage de durcissement du ressort, mais après elle est trop dure en solo.

Tu pourrait nous faire un petit article sur le sujet car je pence que sa peut intéresser plus d’un freewindeur bricoleur !!

Citation :

Tu pourrait nous faire un petit article sur le sujet car je pence que sa peut intéresser plus d’un freewindeur bricoleur !!

oui sa serait bien !!!

Le réglage des suspensions est ma bête noire, j'ai jamais réussi à retrouver le bon reglage "route" comme à l'origine sur ma 350DR après le changement de suspension arrière. j'avais juste réussi pour le reglage TT, en théorie faut tout mollir pour le TT
j'ai souvent adopté comme regle: ça marche bien? alors surtout touche à rien!!!

en fait, faut tout essayer et surtout noter ce qu'on fait.

Je vais faire un cas général, il y a 4 reglage possibles:

la dureté du ressort (ou précontrainte pour les pros)
la détente de l'amortissement: c'est la vitesse à laquelle la suspension de détent après un enfoncement
3eme reglage beaucoup plus rare, la compression de l'amortissement, c'est la vitesse d'enfoncement de la suspension
la fluidité de l'huile

Il n'ya pas d'autre solution que la revue technique ou le mode d'emploi si c'est de l'adaptable, pour trouver l'emplacement des reglage (vis, molettes, crans, cales...), sachant que certaines fourches ne sont pas réglables du tout

si y'en a un qui sait mieux que moi, je lui laisse la place...

Merci pour cette présentation : c'est ce genre de texte qui m'a convaincu pour la Freewind.

Par contre, je n'en suis pas encore aux règlages... On verra cela plus tard peut-être.

Mes de rien cher Nomc, on a fait cette article pour sa justement, dans la mesure ou la Freewind et une très bonne moto qui et mal perçu par la plupart des motard car il la trouve fade sans caractère, dommage car elle est une moto formidable !!!!!!.

Pour reprendre se que dit l’admin:

Citation :

Mes de rien cher Nomc, on a fait cette article pour sa justement, dans la mesure ou la Freewind et une très bonne moto qui et mal perçu par la plupart des motard car il la trouve fade sans caractère, dommage car elle est une moto formidable !!!!!!.

personnellement, je peut dire que ces une moto qui donne envie de roule, tu fait 300 km sans avoir mal au fesse, sans un mal au dos car tu as une bonne position de conduite et en plus tu cherche pas tous les 5 minute une station service car elle et très économique. Quand je participe a des concentre est que je fait 350 km je fait le plaint du réservoir au départ et j’arrive sans mètre la réserve.

OK les gens, je vous dirai cela bientôt : Je n'ai pas encore mis d'essence dedans : depuis que je l'ai (hier soir), je n'ai fait que 40 km...

sans vouloir maître du l’eau froide dans ton thé !, "amis" motard mieux que les gens, l'admin

Tu va très vite t’apercevoir que la Freewind et une moto qui donne envi de rouler !!!

C'est certain : J'ai envie de repartir ce matin, même s'il fait froid et que c'est pour me rendre au taf... C'est bon signe non ?

Oui tu a attrapé la maladie du freewindeur

Alors j'en veux encore de cette maladie, et même si je dois mettre la capotte que l'on appelle pantalon de pluie, je ferai cet effort.

Remarque quand tu roule et qu’il fait froid le vêtement de pluies sa coupe bien le froid.

Effectivement, mais à ce jour, pour aller au taf, j'ai 5 km... Elle n'a pas le temps de chauffer ni moi de me refroidir...

D'ailleurs, je vais de ce pas mettre mon pantalon dans le top Case : ce serait con de se faire avoir bêtement.

Oui tu as raison prudence et maître mot en la matière