A sa sortie en 1985, on se dit que Yamaha nous refait le coup du gromono à l'anglaise, après une tentative plus ou moins avortée et, il faut bien le dire, pas vraiment aboutie avec la 500 SR.
La SRX est on ne peut plus séduisante. Sa ligne, tout d'abord, simple et épurée, fait d'emblée penser aux monos anglais de « la grande époque ». Le gris métallisé de sa robe lui donne un coté classe et rétro à la fois (une version rouge fera son apparition en 1988).
Yamaha 600 SRX : un flop malgré ses qualités indéniables...
Le moteur, emprunté à la 600 XT voit sa cylindrée portée à 608 cm3 (595 pour la XT) par une augmentation de l'alésage d'un millimètre. Dépourvue de démarreur électrique, c'est au « jus de mollet » que vous pourrez entendre le son de la belle. Et c'est ce qui est le plus décevant chez elle. Alors que l'on s'attend à quelque chose de viril, c'est au contraire un ronronnement discret qui s'échappe du silencieux. Les coupables sont les trois chambres d'expansion situées sous le moteur. A virer au plus vite pour un silencieux qui le sera un peu moins…